Définition asperger brillant

LE SYNDROME ASPERGER :  est un trouble du spectre autistique ou Trouble Envahissant du Développement qui se caractérise comme d’autres formes d’autisme par des difficultés significatives dans les interactions sociales, un déficit des codes sociaux, manque d’empathie, difficulté à identifier et/ou à décrypter les émotions chez autrui.

Définitions Dys

La dyslexie, la dysorthographie, la dyscalculie font partie de l’ensemble des troubles spécifiques des apprentissages. Ces troubles renvoient à l’ensemble des difficultés d’apprentissage ne pouvant être attribuées ni à un retard intellectuel, ni à un handicap sensoriel, ni à des conditions environnementales défavorables. » (Rapport de l’INSERM paru en février 2007)

LA DYSLEXIE

Trouble spécifique du langage, caractérisé par une difficulté d’apprentissage de la lecture, de l’orthographe, par rapport à la norme d’âge. Ces difficultés ne sont pas un simple retard d’acquisitions, elles sont durables. Elles ne résultent pas d’une déficience intellectuelle. Ces enfants sont d’intelligence normale, parfois précoces. Les mécanismes fondamentaux du langage écrit sont atteints dans leur structure même, à la fois dans l’expression et dans la compréhension. La mémoire de travail est également touchée : comprendre un texte implique que l’on se souvienne de ce qui vient d’être lu.

On distingue les dyslexies phonologiques (les plus fréquentes) qui sont induites par un dysfonctionnement des circuits du langage de l’hémisphère gauche (difficulté d’acquisition de la correspondance phonèmes/graphèmes) seule la persistance de ce problème, qui existe naturellement au début de l’apprentissage de la lecture suggère une dyslexie. Plus rare, la dyslexie visuelle serait la conséquence d’un dysfonctionnement de circuits de l’hémisphère droit et serait due à un problème de focalisation de l’attention visuelle. La dyslexie mixte est l'association des deux précédentes : phonologique et visuelle.

a) Erreurs perceptives :

  • confusions auditives (f/v ; ch/j ; p/b ;c/g ; a/an ; u/ou)
  • confusions visuelles (p/q ; d/b….)
  • inversions (li/il ; tra/tar….)
  • omissions (arbre/arbe ; table/tabe)
  • adjonctions (y aller ; y allyer)
  • contamination (dorure/rorure)

b) Erreurs liées à une difficulté de mémorisation de certains mécanismes de la lecture :

  • erreurs de segmentation des syllabes (carrefour/carré-four)
  • confusions (ss/s….)

c) Erreurs linguistiques :

  • Omissions
  • additions
  • substitution de termes lexicaux ou grammaticaux (un/le)
  • lecture lente, hésitante
  • ignorance de la ponctuation.

e) Problèmes de compréhension :

L’enfant dyslexique donne difficilement du sens à ce qu’il lit et rejette l’écrit.

 

LA DYSORTHOGRAPHIE :

Une conséquence directe de la dyslexie est la dysorthographie :

  • erreurs de segmentation (larmoire, larbre, sennuyer etc)
  • écriture phonétique

 

LA DYSCALCULIE :

Dysfonctionnement des activités de construction des structures de la pensée. L’enfant présente des troubles du raisonnement logico-mathématique. La dyscalculie est plus rare que la dyslexie, elle peut y être associée.

 

LA DYSPRAXIE :

Plus récemment étudiée. Anomalie de la planification et de l’automatisation du geste volontaire. Trouble spécifique de l’apprentissage des gestes : trouble de l’acquisition et de la coordination du geste. L’enfant ne peut organiser les gestes qu’il conçoit pourtant bien, le graphisme est en général médiocre, l’écriture est lente et difficile la dysgraphie est importante. L’écrit est rejeté. La dyspraxie visuo-spatiale associe à cette « maladresse » un balayage visuel pathologique : l’enfant a des difficultés pour suivre, fixer du regard, calibrer les saccades oculaires. Cela rend la lecture difficile, saccadée (sauts de mots, de lignes, retours arrières…) donc grande fatigabilité et difficultés de compréhension. Ces enfants sont souvent performants à l’oral, intelligents, voire précoces mais ils sont incapables de restituer correctement à l’écrit leurs connaissances. Au niveau du QI, écart significatif ( 20 points) entre QI verbal et performances aux dépens de ces dernières, certains sub-tests sont bas, en particulier « le code », qui, chez l’enfant précoce est d’ailleurs souvent le moins réussi, ce qui ne veut pas dire que tous les enfants précoces, malgré leurs problèmes grapho-moteurs fréquents, sont dyspraxiques. Il est évident que ce n’est pas le QI Global qui sera significatif mais l’analyse fine des différents sub-tests qui discrimineront les niveaux d’efficience intellectuelle et les déficits cognitifs. On constate également un empan attentionnel réduit : l’enfant, focalisant son attention et son énergie sur un écrit difficile pour lui , n’est plus disponible à l’écoute et la compréhension de l’information.

Définition l'inhibition

L’INHIBITION : L’inhibition est un mécanisme cognitif qui permet à un individu d’ignorer la vaste majorité des informations (entrants sensoriels, cognitifs, représentations) pour se focaliser sur l’information pertinente.

Définitions trouble de l'attention

TROUBLE DU DÉFICIT DE L’ATTENTION (TDA sans hyperactivité, THADA= avec hyperactivité) et ce que nous constatons :


Le Déficit attentionnel ne s’accompagne pas forcément d’hyperactivité.

Un enfant qui souffre de déficit attentionnel présente les caractéristiques suivantes :

Difficultés à se concentrer, à focaliser son attention sur une tâche, l’écoute pendant un cours, la lecture.

Difficultés à démarrer un travail (il « contemple » sa feuille, joue avec son stylo, n’arrive pas à « démarrer ») ; d’ailleurs il parvient difficilement à terminer le devoir demandé (quand il est parvenu à le commencer….). Il faut le rappeler sans cesse à l’ordre, « le réveiller ». Donc difficulté également à maintenir l’effort.

La mémoire à court terme est déficitaire : ils sont obligés de relire la consigne, ils « perdent le fil » de ce qu’ils sont en train de faire. L’écrit n’est donc pas performant et ne peut être significatif de leurs connaissances réelles.

Souvent, le seuil de frustration est très bas, ils sont donc épidermiques dans leurs réactions (à des degrés divers, individualisés bien sûr.)

Nous constatons par contre que lorsque le niveau d’intérêt est suffisamment élevé (donc hors tâches répétitives) ils parviennent à maintenir un niveau de concentration un peu plus satisfaisant, le niveau d’intérêt étant évidemment une variable individuelle. En cas d’activité ludique, ils sont souvent capables de récupérer un niveau attentionnel relativement correct.

LES DIFFÉRENTES FORMES D’ATTENTION et ce que nous constatons :

1° ATTENTION FOCALISÉE : Possibilité de répondre avec discernement à une stimulation spécifique visuelle, auditive ou tactile. (Chez le dyspraxique visuo-spatial qui souffre d’un balayage visuel aléatoire, énormes difficultés, par exemple reproduire une carte de géographie, des figures géométriques, lire… Quant à l’enfant souffrant d’un déficit attentionnel il ne parvient pas « à faire le tri » entre les différents stimuli ; enfin le dyslexique visuel dont c’est justement le problème spécifique : difficulté de focalisation de l’attention visuelle.)

2° ATTENTION SOUTENUE : Possibilité de maintenir une réponse comportementale constante pendant une activité continue et répétée. Cela implique la notion de vigilance et du contrôle mental qui permet de manipuler une information en la gardant à l’esprit. (Particulièrement touchée en cas de déficit attentionnel, chez l’enfant précoce incapacité à la maintenir en cas de tâches répétitives ou sans intérêt pour lui)

3° ATTENTION ALTERNANTE ou FLEXIBILITÉ MENTALE : aller-retour de l’attention entre plusieurs stimuli par exemple prendre des notes en écoutant le cours. (Quasiment impossible pour un dyslexique, et un enfant atteint d’un déficit attentionnel)

4° ATTENTION DIVISÉE : réponses simultanées à différentes demandes, ressemble apparemment à l’attention alternante mais en diffère sensiblement (conduire en téléphonant , bavarder en écoutant le professeur…. Plus sérieusement, immenses difficultés pour un dyslexique face à des consignes multiples, idem pour un déficit attentionnel, consignes écrites pour un dyspraxique.)

Les différents troubles d’apprentissage peuvent parfois se combiner y compris pour des enfants précoces.